La rentrée de la petite enfance
Publié le 27 septembre 2021
L’UNSA PROASSMAT, seul syndicat d’assistants maternels présent, a participé à une table ronde sur le thème : La réforme profite-t-elle aussi aux assistants maternels. Merci aux Pros de la Petite Enfance de nous avoir invités.
Une journée très riche en échange
organisée par les Pros de la petite enfance le 23 septembre dernier au ministère des solidarités et de la santé en présence de la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale), du Secrétaire d’Etat en visio, de Sylviane GIAMPINO, présidente du Haut Conseil de la famille de l’enfance et de l’âge, du directeur de la CNAF etc.
La table ronde à laquelle j’ai participé était composée de :
- Jean-François Pierre de la DGCS
- Marie Legendre présidente de l’association ANRAMAM
- Liliane Delton, secrétaire générale de l’UNSA PROASSMAT
- Françoise Näser, assistante maternelle chroniqueuse
- Sonny Perseil, sociologue, auteur du "Scandale des assistantes maternelles"
- Sandra Onyzsko, porte parole de l’association UFNAFAAM
Nous étions tous sur la même longueur d’ondes, nos propos ont été complémentaires et allaient tous dans le même sens : il faut plus de considération et de reconnaissance aux assistants maternels, professionnels eux aussi de la petite enfance. Cette reconnaissance doit s’exercer à tous les niveaux : des parents employeurs au ministère en passant par les Relais et les PMI.
Cette profession a du sens
Elle a montré son extrême utilité pendant la pandémie, mais les conditions de travail ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Les assistants maternels doivent être les propres acteurs de leur devenir, associez les davantage aux décisions, et ne laissez plus comme maintenant tout le monde décider pour eux (les députés, les PMI, les maires de France, etc. la liste est longue)
Au passage nous avons interpellé le ministre et la DGCS pour les décrets d’application de l’ordonnance du 19 Mai dernier. Ces derniers nous ont confirmé qu’il y a 7 décrets/arrêtés qui vont être publiés courant octobre.
Les restrictions d’âge ou de périodes concernant les places d’agrément ne figureront plus dans les textes à paraitre (partie réglementaire du Code de l’action sociale et des familles). Elles ont déjà disparu de la partie législative.