L’accueil de qualité des enfants ne peut passer que par une qualité de travail des assistants maternels leur permettant de vivre décemment. Si les pouvoirs publics ont déjà pris en compte le rôle indispensable du premier mode de garde en France (300 000 AM) sa prise en charge reste inférieure aux besoins.
L’aide que les parents ont pour la garde individuelle (la CMG) leur laisse un reste à charge plus important que dans les modes de garde collectifs.
De plus les modalités d’intervention de cet appui à la mission de service public de la garde d’enfant n’est pas cohérente avec le but recherché. En effet, la CMG étant plafonnée à la journée induit un effet extrêmement pervers puisque plus un AM travaille moins son revenu horaire est élevé... l’inverse de ce que connait tout autre salarié en fait.
Plusieurs solutions doivent être mise en œuvre :
• La revalorisation de la CMG
• L’application de la loi de 2008 qui prévoit une application à l’heure et pas à la journée... dont les décrets sont toujours attendus
• Un mode de calcul où seules les sommes qui dépassent les plafonds ne soit pas aidées.
Permettre aux parents de payer décemment leur AM, permettra à ceux-ci de vivre décemment et d’accueillir les enfants dans les meilleures conditions.