Sans réponse passé 3 mois après la date du récépissé du conseil départemental de votre dossier complet, l’agrément est réputé acquis ou l’extension acceptée. Vous écrivez au conseil départemental par lettre recommandée avec accusé de réception pour demander votre nouvelle attestation d’agrément. (Nos adhérents disposent d’un modèle de courrier)
Certainement pas !
Si les demandes de production de fiches de liaison (prévues à l’article R 421-39 du CASF) et des plannings d’accueil prévisionnel et effectifs (prévus au même article R 421-39 du CASF) sont légitimes, il n’en va pas de même pour les contrats de travail. Ce dernier est un contrat de droit privé entre les 2 parties (employeur et assistante maternelle) de gré à gré. Les services PMI n’ont pas à consulter ni à connaitre les conditions contractuelles de la relation de travail. Ils n’ont pas à intervenir dans la décision que prendra chacune des parties et encore moins à en porter griefs à l’assistante maternelle et lui faire des observations. La PMI n’a pas à s’immiscer, moins encore à se faire juge dans un contrat de droit privé relevant de la compétence exclusive du conseil des prud’hommes. Si la PMI insiste, il serait peut-être utile de lui rappeler la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire.
Nous contacter en cas de difficultés à ce sujet
5 ans, pour être renouvelée 10 ans il faut obtenir l’U1 & l’U3 du CAP accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE)
Non, aucune étude n’a conclu que les lits à barreaux sont plus sécurisants que les lits parapluies. (Jugement en ce sens du tribunal administratif de Lyon du 18 mai 2015)
Les motifs du refus sont toujours indiqués dans le courrier, si ces derniers ne vous semblent pas justifiés, vous pouvez écrire au conseil départemental en lettre RAR pour demander un recours gracieux avant un recours contentieux. (Nos adhérents disposent de modèles de courrier)
Si même département, vous devez en informer par courrier AR votre conseil départemental de votre nouvelle adresse 15 jours avant votre emménagement. Vous n’avez pas à attendre le passage de la puéricultrice pour continuer d’accueillir les enfants. (Par contre la PMI peut venir contrôler à son gré et suspendre votre agrément s’il y a des manquements graves aux mesures de sécurité)
Hors département, vous devez informer le conseil départemental de votre nouvelle résidence en joignant la photocopie de votre agrément au minimum 15 jours avant votre emménagement. Le conseil départemental a un mois après votre emménagement pour contrôler la sécurité de votre logement. Vous ne pouvez pas accueillir les enfants tant que la PMI n’est pas venue chez vous. Toutefois passé le délai d’un mois, même en l’absence de visite de la PMI vous pouvez reprendre le travail avec les enfants.
Non, Un retrait ou modification d’agrément ne peut être envisagé qu’après un passage en Commission Consultative Paritaire Départementale (CCPD) même pour un renouvellement.
Si ce n’est pas le cas, vous devez demander votre agrément initial en lettre recommandée avec accusé de réception (Nos adhérents disposent d’un modèle de courrier)
Vous devez le déclarer obligatoirement dans les 8 jours.
Non, c’est faux. Votre seule obligation est de ne jamais dépasser le nombre d’enfants accueillis simultanément autorisés par votre agrément. Il n’y a plus de limitation sur le nombre de contrats depuis 2010. Vous pouvez donc signer plus de 6 contrats en respectant les limites de votre agrément.
Effectivement ce n’est plus obligatoire depuis le 1er avril 2019 (décret n° 2019-149)
Les parents procèdent immédiatement au retrait d’enfant sans préavis mais avec l’indemnité de rupture si vous avez plus d’un an d’ancienneté.
NON, votre seule obligation envers le conseil départemental est de déclarer la naissance de votre enfant qui prendra une place dans votre agrément initial.
La suspension est au maximum de 4 mois. Pendant cette période, soit vous êtes convoquée en Commission Consultative Paritaire Départementale en vue d’un retrait ou modification d’agrément soit après enquête et/ou entretien, votre agrément vous est rendu. Attention, vous ne pouvez accueillir aucun enfant même à titre gratuit pendant toute la durée de la suspension.
Passé le délai de 4 mois, sans retrait d’agrément pendant cette période, l’agrément est automatiquement rétabli.
Vous serez convoquée devant cette commission consultative paritaire départementale lorsque le Président du conseil départemental sur demande de la PMI envisage de procéder au retrait ou au refus de renouvellement ou à une restriction de votre agrément.
Vous devez en être avertie au moins 15 jours à l’avance pour préparer votre défense. Il est conseillé d’aller consulter son dossier administratif et de prendre contact avec les assistants maternels et familiaux élus qui composent en partie cette commission pour leur exposer votre point de vue, voire leur demander conseil.
Cette commission est composée d’autant de membres du département que de professionnels élus (assistants maternels et familiaux) toutefois la voix du président du conseil départemental (ou son représentant) est prépondérante en cas de partage des voix. Les élections ont lieu tous les six ans.
Si vous et les parents n’avez que 5 semaines de congés par an, vous signez un contrat en année complète (47 semaines travaillées + 5 semaines de congés obligatoires avec ou sans solde),
Si les parents ou vous, prenez plus de 5 semaines de congés, vous signez un contrat en année incomplète (moins de 47 semaines travaillées), vous déduisez alors vos 5 semaines de congés légaux et toutes les semaines supplémentaires d’absences prévues de l’enfant
PRECISION : selon le principe de l’année incomplète, la mensualisation n’est calculée que sur les semaines prévues TRAVAILLEES donc aucune déduction au moment des absences sauf si maladie justifiée de l’enfant ou de vous-même
NON, ce n’est pas prévu par la convention collective, cette pratique est condamnée par la cour européenne et deux cours de cassation.
La convention donne les 3 méthodes de paiement des congés acquis au 31 mai (année de référence des acquis du 1 juin au 31 mai) :
Soit en totalité sur le mois de juin,
Soit pendant le mois du congé principal,
Soit au fur et à mesure des congés pris
Toute autre modalité d’indemnisation des congés payés est proscrite.
Oui mais attention seulement le Cēsu pré- financé et avec l’accord de l’assistante maternelle.
Certainement pas, il ne peut les déduire de votre mensualisation (sauf clause contractuelle plus favorable présente dans nos modèles de contrat) que les trois premiers mois du contrat puis maintien de la mensualisation, les fériés étant obligatoirement inclus dans le salaire mensuel s’ils sont présents dans une semaine prévue travaillée.
Vous déduisez les semaines ou les jours non travaillés avec le calcul de la cour de cassation. (Des tableurs sont à la disposition de nos adhérents)
Oui, c’est la loi, généralement entre 10% et 25% (c’est une fourchette indicative, mais majoration libre : minimum 10%) les heures supplémentaires commencent à partir de la 46 ème heure semaine
Exemple : pour 45h30, la majoration s’applique sur la demi-heure qui dépasse les 45 h
Effectivement, vous ne pouvez être employée par un employeur plus de 2250h/an. Cette limite absolue est présente dans le code de l’action sociale et des familles ainsi que dans le droit européen.
Elle doit même être calculée en amplitude horaire (du premier enfant arrivé au dernier enfant parti) tout employeur confondu.
Si vous n’avez pas d’agrément atypique ou en horaire particulier (avant 7h00, après 20h00 et Week end), demander ce type d’agrément à votre PMI et si urgence demander une autorisation ECRITE de leur part.
ATTENTION : on doit avoir 1 jour de repos par semaine commun à tous les employeurs et 11h00 de repos entre le départ du dernier enfant accueilli et l’arrivée du premier le lendemain matin.
Il n’y a pas de minimum mais la durée maximale de la période d’essai est fixée par la convention collective. Elle ne peut pas être supérieure à :
Le parent si c’est votre seul employeur ; si vous êtes en multi employeurs et à défaut d’accord entre eux, c’est VOUS qui fixez les dates, à condition de remettre par écrit aux parents employeur vos dates de congés au plus tard le 1 mars de chaque année contre décharge (signature).
(Nos adhérents disposent d’un modèle de courrier)
La période de prise des congés s’étend du 1er mai de l’année en cours au 30 avril de l’année suivante.
Non, en fait les congés acquis au 31 mai de chaque année se substituent au salaire (maintien de la mensualisation) mais seulement s’ils sont pris effectivement et acquis (donc avant le 1er mai les congés posés sont sans solde à déduire de la mensualisation et après cette date ne seront à déduire que les jours non acquis) ;
Exemple : au 31 mai 2020 j’ai acquis 18 jours donc les premiers 18 jours posés (3 semaines) à partir de cette date, seront payés en maintien de salaire puis les deux dernières semaines seront sans solde (déduites du salaire) jusqu’au calcul des jours acquis de l’année suivante en mai 2021.
Vous calculez les jours acquis au 31 mai, JAMAIS DES LE DEBUT DU CONTRAT et le parent employeur devra les payer dès juin en plus de la mensualisation selon les modalités du paiement des congés notées au contrat :
Toute autre modalité d’indemnisation des congés payés est proscrite.
Oui sous les conditions suivantes :
Que vous soyez en année complète ou incomplète, il existe deux méthodes de calcul pour les congés payés (Calcul en brut, paiement en net)
Il faut chaque année au 31 mai, effectuer obligatoirement les 2 méthodes de calcul et prendre celle la plus favorable au salarié
En année complète seulement, vous devez en faire la demande par écrit auprès de la famille qui vous emploie ou bien le prévoir dans votre contrat.
Attention toutefois : vous pouvez prétendre à des congés par anticipation dans la limite de vos congés en cours d’acquisition. En clair il est interdit de prendre plus de jours de congés que de jours acquis.
Exemple : le contrat a débuté le 1er novembre, vous avez acquis 2,5 jours, vous ne pouvez pas prendre une semaine avec maintien de salaire à Noël.
NON, certainement pas, en année incomplète votre mensualisation est calculée sur les semaines prévues travaillées donc aucune déduction.
Non, l’article du code du travail concernant cette journée n’est pas repris par le code de l’action social et des familles (CASF) dont nous dépendons.
Dans un premier temps, vous envoyez un courrier en lettre recommandée suivi d’une lettre simple pour rappeler à vos employeurs les termes du contrat qu’ils ont signé donc accepté et qu’il est de leur devoir de respecter.
Si le courrier vous revient non distribué, surtout ne pas l’ouvrir.
(Nos adhérents disposent d’un modèle de courrier)
Tout à fait, toute absence doit être déduite avec le calcul cour cassation.
(Nos adhérents disposent d’un tableur de calcul)
Non, le principe de la mensualisation est justement d’avoir un salaire régulier (hors indemnités bien sûr), la mensualisation peut être majorée si heures complémentaires ou supplémentaires et minorée si absence justifiée, en dehors de ces cas le salaire est toujours le même.
Vous faites une lettre en AR pour non-présentation d’enfant.
(Nos adhérents disposent d’un modèle de courrier)
Non, vous avez le maintien de salaire sur les jours de formation obligatoire, aucune déduction.
Le parent doit vous le notifier par écrit dans la lettre du retrait d’enfant et il devra quand même vous le payer.
L’indemnité de rupture est due si vous avez un an d’ancienneté à réception de la lettre.
Votre bulletin de salaire, le certificat de travail, le solde de tout compte, et important l’attestation pôle emploi qui doit être impérativement fournie à la fin du préavis.
Le dernier salaire, l’indemnité compensatrice de congés (congés acquis non pris pour l’année complète, pour l’année incomplète : le solde des congés de l’exercice précédent si non payés en une seule fois + les congés en cours d’acquisition) les indemnités d’entretien et de repas, la régularisation de salaire si année incomplète et indemnité de rupture (si contrat de plus d’un an à date de réception de la lettre).
La prime de rupture conventionnelle (1/80ème) est calculée sur tous les salaires BRUTS versés.
Si clause contractuelle négociée au contrat, vous pouvez prétendre à la prime de licenciement légale, elle se calcule sur les salaires bruts.
Ces primes sont exonérées de charges sociales et non imposables (il n’y a donc ni net ni brut).